Garder son identité et sa bannière « savourez la Champagne-Ardenne » dans une organisation Grand Est des associations régionales des industries agro-alimentaires, tel est le challenge incontournable que doit relever le Club I3A.
« Chasser en meute », ou comme l’a exprimé le sous-préfet de Bar sur Aube « se battre pour défendre et valoriser avec cohérence les savoir- faire et les produits sur un territoire, tout en y ajoutant de la cohésion en réunissant ses acteurs pour promouvoir leurs produits » : tel est l’objectif du Club i3A, que son bilan d’activités est venu illustrer. Il réunit 54 industries agroalimentaires de Champagne Ardenne, qui représentent un chiffre d’affaires de 5,2 milliards d’euros, emploient 7 500 emplois, se composent à 50% d’entreprises auboises (en raison de ses membres fondateurs aubois) et comptent 32 très petites entreprises mais à côté de groupes importants et exportant tels Soufflet, Devaux, Lemelle, etc.
La convivialité « ciment essentiel »
Angélique Guilleminot ne manque pas de rappeler que la convivialité est un ciment essentiel dans le bon fonctionnement du club pour favoriser les échanges, recueillir les attentes et optimiser la participation des adhérents aux différentes actions menées et aux thématiques travaillées par le club : opérations commerciales, export, logistique, qualité, métier & emploi, compétitivité, innovation, etc. Un focus sur le thème de l’attractivité du territoire est l’occasion pour Angélique Guilleminot de souligner : « l’attractivité est différente selon la situation des entreprises, mais en milieu rural elle doit faire partie des axes majeurs de la stratégie de l’entreprise pour conserver des compétences et participer à leur développement. Par exemple pour notre entreprise à Brienne, nos salariés formés par l’apprentissage représentent 90% de notre masse salariale. » A noter qu’en matière d’emploi, le club i3A est à l’initiative de la création il y a 4 ans du groupement d’employeurs Convergence qui permet aujourd’hui à plusieurs entreprises de partager les compétences d’une cinquantaine de salariés en CDI. ©F.NOEL