De l’avenir si on règle les impasses techniques

Le caractère distantiel de l’assemblée de la FOP n’aura pas atténué l’attitude dynamique et constructive de l’organisation. Acteur incontournable auprès du ministre de l’agriculture et de la commission européenne, la FOP ne cesse de défendre les producteurs d’oléoprotagineux. Plusieurs leviers sont actionnés. Le plan de relance est une opportunité pour accéder à du cofinancement à moyen terme dans l’innovation en agroéquipement. Rappelons tout de même que l’enjeu principal de la filière est le développement de l’aval via le plan protéines, car il n’y aura pas de souveraineté agricole et agroalimentaire sans culture riche en protéines végétales. Le développement de cette filière nous permettra de regagner de la compétitivité. Ce plan est une opportunité pour nos territoires et donne confiance en l’avenir, notamment pour nos zones intermédiaires qui, comme le souligne la FOP, sont des régions historiquement très productrices d’oléoprotéagineux. Or, ces dernières années, nous avons assisté à une déconvergence des aides pour atteindre des DPB les plus bas de France. La FOP demande ainsi des moyens supplémentaires avec une reconvergence des aides pour ces zones avec des signes forts au sein de la future PAC permettant de remettre de la valeur ajoutée sur nos exploitations, et qui en ont bien besoin. Un tissu agroalimentaire dynamique fait partie de l’équation. Les impasses techniques, sujet récurrent, tentent d’être résolues par Terres Inovia. Conjointement, la FOP oeuvre politiquement pour nous permettre de combattre les divers ravageurs avec le maintien de l’utilisation des insecticides actuels : des matières actives indispensables dans la lutte contre des insectes néfastes pour le colza sont sur le point d’être interdites… uniquement en France bien sûr !!!

Producteurs de colza et tournesol, pensez à visiter la plateforme Oléoze (www.oleomarket.fr). Ce site nous permet de vendre en ligne nos productions et de rémunérer nos pratiques agricoles durables (réduction de GES et piégeage du carbone) ceci en bénéficiant d’une prime s’ajoutant au prix du marché allant jusqu’à 40 €/tonne. C’est loin d’être négligeable…

© Olivier Despeyroux, Responsable de la commission Productions Végétales de la FDSEA 10, administrateur FOP